Clairières
Clairières est une exposition réunissant deux installations immersives de Caroline Gagné : Autofading_Se disparaître, explorant la place du corps dans la réalité virtuelle, et Bruire, intégrant un iPhone recyclé ainsi qu'un capteur sensible aux vibrations sonores et visuelles. Une série de dessins inédits complète l’ensemble, invitant à une écoute active du monde.
Dans Autofading_Se disparaître, une forêt virtuelle évolue en fonction des mouvements du·de la spectateur·rice. Plus iel ralentit, plus les micromouvements de la forêt deviennent perceptibles et se multiplient : bruissements d’ailes, ruissellements, craquements subtils. Un geste brusque, et la tempête se lève... Cette œuvre questionne la présence du corps dans l’espace numérique et l’impact de notre attention sur l’environnement.
Bruire capte les vibrations environnantes pour générer une composition sonore et visuelle en dialogue avec l’espace. Inspirée d’enregistrements réalisés sur la route 132, cette installation explore les résonances du paysage et la mémoire sonore des lieux. En écho, Anne-Marie Proulx a créé une série de photographies argentiques, témoignant des jeux de lumière et de son. L'une d’elle a été intégrée à l’installation.
Entre technologie et matérialité, Clairières
ouvre un espace de contemplation où perception et environnement se tissent en une expérience sensorielle unique.
COLLABORATEURS
Clairières
Autofading_Se disparaître (2020-2021)
Collaborations :
Programmation et intégration technologique : Renaud Gervais
Musique originale : Christophe Havard
Modélisation du rocher virtuel et fabrication de l’élément sculptural : Carl-Dave Lagotte
Conception graphique des segments textuels : Marie Tourigny
Numérisation du dessin : Vincent Drouin, VU
Traduction du titre en anglais : Oana Avasilichioaei
Cadres : François Simard Encadreur
Co-production :
Sporobole centre en art actuel
0/1-Hub numérique
La Chambre Blanche
Soutien financier :
Conseil des arts et des lettres du Québec
Bruire (2021-2022)
Collaborations :
Programmation et intégration technologique : Alexandre Burton, Artificiel
Fabrication de la structure de métal : Œil de Poisson
Photographie noir et blanc : Anne-Marie Proulx
Cadres : François Simard Encadreur
Soutien financier :
Conseil des arts et de lettres du Québec et Le Levier, Ville de Québec
Remerciements :
À Avatar, centre d’art audio et électronique, ainsi qu’à Anne-Marie Proulx pour la permission d’inclure dans l’installation la photographie issue de notre collaboration lors de Manuel pour un nouveau voisinage, un projet d’Éric Mattson.


Biographie
Issu d’une recherche amorcée dès 1998, le travail de Caroline Gagné rend compte des infimes changements qui révèlent les lieux qu’elle explore, tels des indices, mais sans les montrer explicitement. Elle les dévoile en élaborant des dispositifs variés composés d’objets, de captations de mouvements de sons ou de matières brutes.
En 2011, l’installation CARGO lui a valu un Prix d’excellence des arts et de la culture de la Ville de Québec. En 2020, la collection nationale du Musée d’art contemporain de Montréal fait l’acquisition de son œuvre Le bruit des icebergs pour l’intégrer à sa collection permanente. En 2022, les éditions Oboro publient Caroline Gagné : Donner corps à l’insaisissable / Embodying the Intangible, un regard rétrospectif de son parcours artistique. La même année, l'installation de réalité virtuelle Autofading_Se disparaître est finaliste pour le Prix Vidéré Création en arts visuels. Active dans son milieu, elle a assuré la direction artistique du centre d’artistes Avatar de 2013 à 2019. Caroline Gagné vit et travaille à Saint-Jean-Port-Joli et Québec.
Crédit photo : Émilie Dumais
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